Les parcs à huîtres sur le Bassin d’Arcachon

L’ostréiculture, telle qu’on la voit aujourd’hui sur le Bassin d’Arcachon, est le fruit d’une longue histoire qui mêle tradition, innovation et bouleversements naturels.
Les origines des parcs : de la cueillette à l’élevage
Dès l’Antiquité, les Romains consommaient déjà des huîtres dans la région, mais il ne s’agissait pas d’élevage : les huîtres plates, naturellement présentes dans le Bassin, étaient simplement ramassées sur les bancs naturels. Cette pratique de pêche de l’huître sauvage s’est prolongée pendant des siècles.
Au XIXᵉ siècle, la demande explose à Paris et dans les grandes villes. Les bancs naturels s’épuisent rapidement à cause de la surexploitation et du manque de régulation. Face au risque de sa disparition, Napoléon III décide en 1859 de réglementer la pêche et d’organiser la culture ostréicole. C’est à cette époque que naissent officiellement les parcs à huîtres, attribués aux ostréiculteurs pour élever et protéger la ressource.
L’organisation des premiers parcs
Les ostréiculteurs commencent alors à délimiter leurs parcs à l’aide de piquets en bois, visibles à marée basse. Ils y déposent des naissains qui grandissent à l’abri des prédateurs et des pillages. Le Bassin d’Arcachon devient rapidement un territoire pionnier : en 1865, le préfet Delessert autorise l’installation de parcelles fixes, destinées à l’élevage d’huîtres, marquant ainsi le véritable lancement de l’ostréiculture moderne.
Mais les huîtres sur le Bassin connaissent des périodes de crises. En 1920-1922, une épidémie décime les huîtres plates. Les ostréiculteurs se tournent alors vers l’huître portugaise, importée accidentellement par un bateau au XIXᵉ siècle. En 1970 : une nouvelle maladie anéantit à son tour l’huître portugaise. Les ostréiculteurs introduisent alors l’huître japonaise, plus résistante, qui constitue aujourd’hui la quasi-totalité de la production.
Aujourd’hui l’identité du Bassin, un rôle économique et culturel majeur
Aujourd’hui, le Bassin d’Arcachon compte environ 300 exploitations ostréicoles et près de 10 000 tonnes d’huîtres par an. La filière représente une activité économique essentielle et un patrimoine vivant. Les parcs sont visibles à marée basse, quadrillant le paysage maritime par leurs alignements de piquets. Ils incarnent l’identité du territoire et participent à l’attrait touristique : dégustations dans les cabanes ostréicoles, visites guidées, découverte des techniques de culture.
L’ostréiculture est également une activité familiale, transmise de génération en génération. Elle est profondément ancrée dans la culture locale et constitue un pilier de l’image du Bassin.
Naviguez en pinasse traditionnelle avec Altaïr
La pinasse, embarcation emblématique du Bassin, est conçue pour naviguer dans les eaux peu profondes du Bassin, elle permet d’accéder aux parcs même à marée basse, grâce à sa faible profondeur. Aujourd’hui, Pinasse Altaïr vous propose de découvrir les villages et les parcs ostréicoles vu de la mer.
Nos prestations de balades :
Privatisation de la Pinasse pour 11 personnes maximum avec skipper et carburant inclus.
- 2h de balade basse saison 275€, haute saison 300€ : Tour de l’Île aux oiseaux en passant devant les Cabanes Tchanquées et navigation le long de la Presqu’île entre Grand Piquey et la Chapelle Algérienne au village de l’Herbe.
- 3h de balade basse saison 375€, haute saison 400€ : Tour de l’Île aux oiseaux en passant devant les Cabanes Tchanquées et navigation le long de la Presqu’île entre Grand Piquey et la Conche du Mimbeau avec le Phare du Cap Ferret.
- 4h de balade basse saison 475€, haute saison 500€ : Tour de l’Île aux oiseaux en passant devant les Cabanes Tchanquées et navigation le long de la Presqu’île entre Grand Piquey et la Pointe du Cap Ferret, puis direction le Banc d’Arguin et la Dune du Pilat.
- 6h de balade basse saison 700€, haute saison 750€ : Tour de l’Île aux oiseaux en passant devant les Cabanes Tchanquées et navigation le long de la Presqu’île entre Grand Piquey et la Pointe du Cap Ferret, puis direction le Banc d’Arguin et la Dune du Pilat.
PS : escales et pause baignade possible sur les balades de 3h à 6h. Saison basse du 01/04 au 31/05, Saison haute du 01/06 au 31/09.
Nos sorties sont entièrement personnalisables : horaires, itinéraire, escales, playlist, repas… Tout est modulable selon vos envies.
Alliez la découverte des parcs à huîtres et une balade en pinasse sur Altaïr, pour vivre un moment de patrimoine vivant, entre nature, gastronomie et traditions maritimes.